World Sport Challenge 1ère année !

Cette rentrée 2017 marque la fin de la 1ère année du World Sport Challenge. J’ai pu découvrir et apprendre tellement lors de ces 11 étapes que la motivation du début est toujours intacte. Des rencontres, des leçons de vie, des approches pédagogiques variées, du plaisir à pratiquer, à échanger, à partager … cette aventure humaine et planétaire confirme le sentiment qui m’habite depuis longtemps : le sport dans sa pratique la plus simple et authentique est un véritable moyen de lien social. Il procure des émotions, donne aux expériences et à l’instant présent une vraie place, ce qui est pour moi le sens de la vie. De plus en plus, je me rends compte que ce n’est pas la possession qui rend heureux ; ou du moins ce bonheur est extrêmement éphémère ; mais c’est de vivre des moments intenses, magiques, en partage avec l’autre ou avec la nature, être en harmonie avec le monde vivant qui nous entoure. Alors évidemment, c’est facile de penser comme ça quand on est né dans un pays riche où l’on manque de rien. Mais justement, cette prise de conscience me permet de me délester du superflu (ce que je pense être le superflu), de désencombrer mon espace physique et ça aère l’esprit. Ce projet est né spontanément mais reflète une manière de vivre. Je me suis pas dit d’un seul coup « tiens je vais aller faire du sport à l’étranger ». C’est ce que je fais depuis plus de 15 ans. Et d’ailleurs, c’est relativement facile d’aller pratiquer partout dans le monde. J’ai à chaque fois été très bien reçu dans les différents groupes lors de ces 11 premiers challenges. Ce qui démontre que le sport permet de s’intégrer et découvrir énormément sur la culture. C’est vraiment ce que je veux montrer en premier dans cette aventure. L’enrichissement va au-delà du sport. On crée beaucoup d’amitié et on appréhende en profondeur la culture du pays. En revanche, ce qui me pose le plus de difficulté, c’est la logistique. Etre dans l’action, s’intégrer dans des groupes tout en pensant aux prises de vue et au futur montage vidéo c’est un vrai casse-tête qui parfois m’empêche d’être réellement dans l’instant présent ! Je vous raconte pas le nombre de vagues que j’ai ratées parce que j’ai voulu enclencher la GoPro. :) Un autre message que je veux faire passer est qu’il est facile de faire du sport, en tout circonstance, quelque ce soit le niveau et l’endroit où on se trouve. Le corps a besoin de bouger, c’est essentiel. C’est aussi ce que je veux transmettre aux étudiants de l’Université Toulouse III Paul Sabatier où j’enseigne. Je qualifierai presque le sport comme un besoin vital, un moyen d’équilibre et de santé physique et mentale. J’ai du mal à dissocier les 2 d’ailleurs. Et je m’en rends compte avec les sportifs de haut-niveau que je côtoie beaucoup à la fac. Le travail de la tête est tellement important pour la performance. Voilà je vais continuer mon « programme olympique ». J’ai fait environ 1/4 des épreuves. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’entourent dans ce projet et toutes celles qui m’ont accueilli. Même si je porte tout ça seul, je me nourris des conseils des proches. Le Service des Sports de l’Université Toulouse III Paul Sabatier est évidemment une vraie source d’inspiration. D’une part, je suis entouré de collègues spécialistes d’activités, et d’autre part j’ai une relation privilégiée avec des étudiants passionnés de sport, mais aussi de culture, de voyages, de nouvelles technologies … J’ai eu la chance d’avoir en stage 2 étudiants (Lilian et Chandel) de l’IUT Tech de Co qui m’ont aidé sur le site internet et la communication (https://pierrerizo.wixsite.com/leblog). Le service Com. de l’université est aussi très présent à mes côtés avec des parutions régulières dans le Paul Sab Hebdo et mises en relation avec la presse. La reprographie m’a aussi donné un coup de main. Je pense en oublier mais j’ai énormément de chance d’exercer dans un tel établissement car je suis entouré de gens compétents qui ont un vrai savoir-faire. Ce que je ne soupçonnais pas, c’est l’engouement qui est né autour de ce projet, déclenché par un article en Une de La Dépêche du Midi écrit par Benoit Rouzaud. J’ai donc pu découvrir un monde que je ne connaissais pas du tout. Celui des médias. Merci à tous les journalistes de presse, radio et TV qui se sont intéressés à l’aventure et qui ont relayé l’information. (La Dépêche, 20 Minutes, Direct Matin, L’Equipe, Le Petit Journal, Actu Côté Toulouse, Le Parisien Mon Quotidien, Diario de noticias, SudRadio, RadioBleue Toulouse, RTL2, Europe1). Mais là où j’ai été le plus agréablement surpris, c’est quand Thibaut Le Rol m’appelle directement sur mon portable pour savoir si je veux pas venir en direct sur BeIn Sport un dimanche soir. J’ai trouvé extraordinaire d’avoir le journaliste que je vois le plus souvent (puisque je regarde tout le temps le tennis sur BeIn) s’intéresser à mon projet. Les médias ont eu aussi un rôle dans tout ce que j’appelle l’extra-projet. J’ai rencontré les résidents d’une maison de retraite en mars à Pierre-Bénite. En effet, sous l’impulsion de leur animatrice, ils ont de nombreuses activités qui se rapportent à l’aventure. J’ai aussi rendu visite aux classes d’un collège à Caraman en Haute-Garonne. Là aussi, les enseignants s’appuient sur le projet pour introduire des contenus pluri-disciplinaires (géographie, histoire, sport, sciences, éducation civique …). J’ai senti les jeunes captivés et c’était encore une belle expérience. J’espère continuer à transmettre au mieux ce que je vis. Les prochaines aventures promettent d’être palpitantes et pour la première fois je vais partir accompagné sur certaines étapes. Ce qui rendra surement le côté logistique plus aisé. J’ai aussi un partenaire qui va m’aider sur une étape. Je finirai par un grand merci à vous tous, qui me lisent et regardent et partagent les publications. Je sais que parfois je peux être un peu long mais je vous promets que je fais au plus court et condensé pour m’adapter au mieux au format « social network » !