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La première étape de mon aventure me transporte à Istanbul en Turquie.


J’ai décidé d’aller découvrir la lutte un sport emblématique des Jeux Olympiques et considéré avec le football comme un sport national. Je suis accueilli par GÜRKAN İZZET PAKSOY, président de la section lutte du club municipal d’Istanbul, le plus grand club omnisports du pays. L’actuel président de la République de Turquie et ancien maire d’Istanbul Recep Tayyip Erdoğan a d’ailleurs été président de ce club de sport. On passe la journée ensemble et je découvre des personnes vraiment accueillantes et sympathiques. Je croise notamment de nombreux médaillés olympiques de lutte, dont la gentillesse contraste avec la rudesse de leur corps.

 

On est samedi et c’est le jour de repos des lutteurs. On commence donc par un sauna avant d’aller faire quelques longueurs dans la piscine olympique du complexe. C’est l’occasion de croiser un groupe de personnes handicapées qui viennent faire du sport. C’est une démarche de la municipalité de proposer ce service aux gens les plus démunis. Heureusement que j’ai fait un footing jusqu’à la Mosquée Bleue à l’aube pour mériter un minimum le programme de la matinée. On a ensuite une séance de massage dans les bains Turcs, avant d’aller se restaurer à la cantine du complexe.

 

Tout est mise en place pour faciliter la réussite des jeunes, aussi bien sportivement que à l’école. Ils peuvent s’entraîner, manger et dormir sur place et sont intégrés dans les écoles et collèges de proximité. Et la scolarité est suivie de près par les entraîneurs. Ca me rappelle évidemment ce qu’on essaye de faire à la fac avec nos sportifs de haut-niveau et la réussite du double projet.

 

L’après midi est consacrée à la lutte. J’assiste à l’entraînement des jeunes, géré par le coach Refik Ayvazoğlu, qui m’a aussi montré quelques techniques de lutte gréco-romaine et de lutte libre.

Heureusement que les adultes sont au repos en fait, parce que j’ai été malmené par un jeune de 14 ans. 2 combats 2 défaites. Mais le style gréco-romain ne me convient pas !! je pense que j’aurais eu ma chance en libre.

 

Ce qui est sur, c’est qu’en quelques minutes le cardio est mis à rude épreuve. Et que quelques heures plus tard, je sens mon corps légèrement mâché et partout : aussi bien les cuisses que les bras, le dos ou les épaules. Mais l’expérience reste très enrichissante. Je pense que contre un des champions du club, le combat aurait duré environ 2 secondes !! C’était moins risqué de les côtoyer à la piscine.

Un ville magique, le premier challenge accompli : weekend réussi !

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