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Du golf à Dublin !

J’ai pas fait un quart d’heure dans Dublin que j’avais déjà rencontré, totalement par hasard, deux Américaines avec qui manger. Elles sont venues d’Austin (Texas) pour le weekend… L’atmosphère de cette ville est extraordinaire. La chaleur humaine omniprésente compense largement les 2 ou 3 degrés de ce début décembre. Le quartier de Temple Bar est un lieu de vie fabuleux. Les pubs sont bondés, la music live nous entraîne dans une folle ambiance tout au long de la soirée. Les gens sortent très tôt en sortant du travail (bon il fait déjà nuit depuis 16h30 à cette période de l’année) et se retrouvent dans les bars pour vider des pintes de Guinness (et autres breuvages). C’est hyper convivial, tout le monde parle avec tout le monde.

 

Je me lève à l’aube pour me rendre en train à Howth, sur une presqu’île à l’ouest de Dublin. Dans le train, je rencontre déjà des golfeurs. Il faut dire qu’en Irlande, le golf fait partie du patrimoine culturel. Les parcours sont nombreux et accessibles à tous. Cette activité peut paraître très élitiste, mais ici, tout le monde peut s’y retrouver. Pour info, j’ai payé mon green fee (l’accès au parcours) 20 euros. Entre le château et le front de mer, le cadre est superbe. Il n’est pas rare en France de devoir débourser en moyenne une cinquantaine d’euros pour jouer. Il existe toutefois des clubs très réputés et bien plus onéreux autour de Dublin, comme le célèbre Portmarnock au nord de la ville et au bord de l’eau ; mais les weekends sont pris d’assaut et on doit s’y prendre longtemps à l’avance pour réserver une partie.

 

Après un échauffement sur un Pitch and Putt (Comprendre : jeu d’approche), je m’engage sur le 18 trous. Je démarre ma partie seul, ce qui me permet de prendre mon temps pour faire des prises de vue tout au long du parcours. Les fairways sont larges, ce qui facilite le jeu. Je suis très concentré à l’aller (du trou 1 au 9) et joue convenablement (8 au dessus du Par). Je ne compte pas la balle volée par le chien sur le green du trou n°5 …. ! Une mouette a failli faire de même au trou n°6 mais elle s’est ravisée. Quand je suis sur le green du 9, deux joueurs m’invitent à les rejoindre pour faire le retour ensemble : Aydan et Aydan Jr., le père et le fils. Ils sont très sympas. Je leur explique le projet. Là, je commence à ne plus être du tout concentré mais l’ambiance est top. J’égare 4 balles dont 2 sur le dernier trou. Je n’ai pourtant jamais sorti de bois, clubs que je ne maîtrise pas du tout.













 

La nuit commence à tomber et je reprends le train pour Dublin. Je me rends à Trinity College, situé au centre de la ville et pénètre dans l’ancienne bibliothèque. On est alors plongé dans le temps. Des milliers de livres anciens comblent les hautes étagères en bois. Une vieille harpe, emblème de l’Irlande, qu’on retrouve notamment sur les pièces de monnaie mais aussi sur les verres de Guinness, est exposée sous verre. Après cette visite, j’ai alors vécu une aventure des plus surprenantes dans la boutique de souvenirs à la sortie de la bibliothèque. Durant toute ma visite, je n’ai parlé à personne et ne porte aucun vêtement pouvant m’identifier. Ces détails sont importants. Je me rends à la caisse pour payer quelques cartes postales. Je regarde le montant sur la machine : c’est 5.70 €. J’ouvre mon porte-monnaie, ne sort aucune carte ou quoique ce soit et cherche mes pièces. C’est alors que le vendeur me dit en français avec un accent anglais : « 5.60 ». Je le reprends en disant 5.70 puis lui demande comment il sait que je suis français. Je n’avais pourtant pas râlé sur quoique ce soit ! Il me dit alors « I have something special in my mind Pierre…. ». Je suis sidéré. Ce lieu serait-il vraiment magique ? Les décors rappelant certes les aventures d’Harry Potter … (Gwenaïs je la tiens mon histoire totalement irrationnelle).


 


Une autre anecdote passée lors de cette 2ème soirée donne à cette ville quelque chose de spécial. Je me rends dans un restaurant pour manger avant d’aller au pub. La salle est pleine mais comme je suis seul il reste une petite table au fond. Je suis le serveur qui me conduit à cette table lorsque j’entends « Pierre ! ». Les 2 texanes d’hier soir, et la Québécoise ! Elles viennent à peine de commander et m’invitent à leur table. On finit ensuite dans les pubs. N’oubliez pas de voir le bonus post-générique sur la vidéo pour vous rendre compte de l’ambiance là-bas. Les pubs sont sur plusieurs étages, la bière coule à flot, tout le monde chante, certains dansent .. de vrais moments de vie et de joie.

 


Dimanche matin déjà, le séjour passe à une vitesse folle. J’arpente la ville dans tous les sens, fait le tour de la fabrique Guinness, imposante. Puis fais un dernier 400 m en sprint pour attraper la navette aéroport que je vois passer au loin sur Ushers Quay.

Comme quasiment tous les vols, je ne vois pas le temps passé, m’endormant avant le décollage et me réveillant vers la fin du trajet.

Pierre

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