Football - Argentine - Challenge #22
Déjà un mois que je suis rentré d’Argentine, et cette sensation d’avoir passé une nouvelle fois des moments de vie authentiques. Faire du sport pour les valeurs les plus saines qu’il incarne. Se retrouver, se dépenser, bouger son corps, partager des émotions… le sport toujours comme vecteur de lien social. On sait que le football est populaire, c’est le cas dans le monde entier. Mais en Argentine, on entre dans une autre dimension. Le football est une véritable religion ici. A tel point que lorsque l’équipe nationale joue, le pays s’arrête, personne ne travaille et les bars ne servent qu’à la mi-temps. Définitivement le pays du football, qui jalouse son voisin brésilien, et donc les clubs de la capitale River Plate et Boca Juniors se sont affrontés cette année en finale de la Copa Libertadores (coupe d’Amérique du Sud des Clubs). Cette finale a même été délocalisée à Madrid, car les supporters devenaient ingérables. Je suis ici hors saison et je n’ai donc pas vu de match à la Bombonera. Mais ce qui m’importe, c’est de voir la place du football dans la vie de tous les jours. La ferveur pour l’albiceleste, les grands clubs et les petits clubs locaux existent bien ; mais les Argentins ne sont pas uniquement des footballeurs de canapé. Ils se retrouvent toujours après le travail pour jouer au football.
Je n’avais pas préparé mon séjour mais dès le lendemain de mon arrivée à Buenos Aires, j’avais déjà rdv le soir pour jouer. Je me suis inscrit sur un des nombreux groupes Facebook qui organisent les rencontres : Pikas Futbol et Heber (l’organisateur) m’a envoyé un texto dans la foulée pour confirmer ma participation.
Je me rends donc dans un parc ou un polideportivo et c’est parti. Tout est simple. Et l’ambiance est top. Tout le monde est le bienvenu, quel que soit le niveau. Personne ne reste sur la touche. Et on rencontre des gens différents tous les soirs.
Si on veut, et surtout si on a la forme, on peut jouer tous jours de l’année 2 ou 3 matchs par soir. Le football est imprégné dans la culture du pays, mais plus largement le sport est omniprésent. Les polideportivos sont pleins dès la fin d’après-midi jusqu’à très tard le soir. Terrains de basket, hockey, tennis, volley … ces parcs sont en effervescence tous les jours et sont de véritables lieux de vie.
C’est donc hyper simple de jouer au football en Argentine. Ce qui m’a encore posé le plus de problème est de faire des images. Découvrir un lieu différent à chaque fois, avec plusieurs terrains, c’est donc difficile d’anticiper pour placer les caméras. Découvrir les heures de rush à la fin du séjour …. Et constater à quel point ça semble lent. Pourtant j’avais l’impression d’aller vite sur le terrain. Là aussi, on est abreuvé de foot en continu à la TV et on a que des références de haut-niveau. Du coup, c’est plutôt surprenant d’avoir des plans d’amateurs filmés de manière amatrice aussi. C’est assez fastidieux de regarder tout ça…
Un grand merci à Heber Samaniego pour son accueil et à tous les joueurs que j’ai pu croiser sur les terrain. Merci à ATLET Nutrition Sportive Biologique qui m’a accompagné tout le séjour. J’ai souvent l’habitude d’acheter des en-cas quand je suis sur des séjours sportifs, mais c’est souvent des barres chocolatées ou des choses très sucrées. Donc là, j’étais paré avec les barres et les compotes que j’avais emportées dans mon sac de voyage.
Merci à L'EAU FORTE et à Pulp’s Lovers pour leur soutien dans mes aventures. Et merci aux athlètes de la fac pour encore une fois m’avoir équipé (cette fois-ci des crampons de football : que j’ai pu étrenner sur les synthétiques mais pas sur le revêtement moquette, sur lequel j’ai dû jouer en running, mais qui n’a pas vraiment perturbé mon faible bagage technique… Merci à Clmt Ty Mar pour sa production musicale (et ses nuits blanches sur les logiciels de musique). Et enfin, merci à vous tous de continuer à me suivre !
A très vite pour la suite des aventures
