top of page

Tahiti - Surf - Challenge #11


Je clôture en beauté la première du World Sport Challenge avec l’étape polynésienne et la découverte du surf, qui sera intégré pour la première fois au JO de Tokyo 2020.

Avant tout chose, je posterai très vite une 2ème vidéo sur mon séjour à Tahiti, qui dépasse largement le cadre du surf. Ainsi, j’éviterai de faire une vidéo trop longue.

Ce que j’ai vécu là-bas est indescriptible tellement c’était intense en émotion. La gentillesse et la générosité des gens là-bas dépassent tout ce que j’ai connu. Que ce soit par les familles de mes étudiants Namataiki , Katia ou Haw ; ou même par Adrien et sa compagne que je connaissais seulement par message par le biais d’une amie ; l’accueil que j’ai reçu a toujours été exceptionnel.

Et comme aux #Fiji, tout le monde se salue d’un petit signe ou d’un regard dans la rue. L’atmosphère est tout de suite plus détendue et apaisée.

Mention spéciale à Rio et Mehau Tevenino et leurs enfants avec qui je suis resté la majorité du temps. En plus de tomber dans une famille de grands sportifs, je me retrouve dans un endroit paradisiaque. Le genre de maison où l’on peut sortir directement avec la pirogue et choisir de rejoindre la mer par la rivière, ou bien de s’enfoncer dans la vallée. Une maison où les cocotiers, bananiers, papayers, goyaviers, manguiers… donnent en abondance. Un régal pour les papilles. Et j’ai aussi découvert l’arbre à pain : le Uru. Ce sont des gros fruits qui pouvaient jadis remplacer le pain. On le jette dans le feu de bois 30 min (15/15 comme dit Timi Maiau) puis on peut le déguster comme ça en accompagnement des plats, ou en faire des frites ou des chips.

La sortie à Moorea était aussi un moment magique. J’ai rencontré les parents et cousins de Raihau, notre champion d’athlétisme, étudiant à l' Université Toulouse III - Paul Sabatier , qui n’a pas pu rentrer cet été à cause des compétitions internationales. On a passé la journée dans le lagon au milieu des raies et des requins. L’eau est transparente, turquoise, le sable blanc, les poissons colorés… c’est exactement ce qu’on mettrait sur une carte postale. On a pique-niqué sur le Mutu (petite île). Au menu poisson cru au coco et au citron, uru grillé, ananas ! Une journée comme ça te comble de bonheur.

Tahiti c’est le paradis du surf, mais aussi du sport en général. La météo nous invite toujours à être dehors, que ce soit pour surfer, pour le va’a (la pirogue), pour faire du paddle, kitesurf, planche à voile, VTT, randonnées, plongées …. Le cadre qu’offre cette île est magnifique.

Je suis venu ici pour surfer et je suis vraiment tombé au bon endroit. Evidemment, vu mon niveau pas la peine d’aller à Teahupoo (la Mecque des surfeurs). Mais les vagues de la côte nord étaient largement suffisantes pour s’amuser. Ce qui m’a impressionné, c’est d’écouter Mehau (le père de famille) parler de l’océan pour choisir le spot, ou débriefer la session. C’est comme une science. Il lit l’océan comme un livre. Et les techniques s’acquièrent petit à petit, avec le temps et la pratique ; pour pouvoir se régaler en toutes circonstances.

C’est incontestablement le sport le plus difficile techniquement que j’ai fait pour l’instant dans le cadre du projet. Physiquement aussi c’est difficile parce qu’il faut ramer la plupart du temps (mais rien de comparable avec le demi-fond au Kenya qui reste pour moi la discipline la plus éprouvante). Là, c’est différent, il faut s’armer de patience, parce qu’on rame pour quelques secondes de pur plaisir. Mais pour ça, faut arriver à bien négocier sa vague. Quand on met 10 min à passer la barrière, on a qu’une envie c’est de surfer une bonne vague en guise de récompense des efforts. Mais ce n’est pas toujours le cas. Et pourtant, même si on a pris seulement 2 ou 3 vagues en 1h, on a envie d’y revenir et de refaire des sessions. Ces quelques secondes debout sur la planche procurent tant de joie que l’addiction est quasi immédiate. C’est difficile à expliquer mais je comprends tout à fait que certains soient drogués au surf.

Cette semaine à Tahiti fait partie de mes plus beaux voyages, peut être le plus beau. On me demande souvent quel est mon plus séjour, ou alors quel endroit t’a le plus plu au monde ?? Questions auxquelles je réponds souvent que rien n’est comparable et que c’est difficile de hiérarchiser tout ça. Mais il s’est passé quelque chose de particulier à Tahiti. C’est comme un coup de coeur. Le genre de trip où quand tu rentres t’es nostalgique et tu ne rêves que d’y retourner pour découvrir davantage et continuer à passer des moments de vie exceptionnels. Rien n’est daté mais je sais que j’y retournerai.

PS : la musique en fond dans la vidéo est enregistrée lors d’une soirée à la maison où des amis Teiva et son fils Brandon nous on offert à l’apéro quelques morceaux de guitare et ukulélé.


You Might Also Like:
bottom of page